UN DÉTENU DE LA PRISON DE CHAMP DOLLON SE PLAINT DE SUBIR SYSTÉMATIQUEMENT APRÈS CHAQUE VISITE AU PARLOIR UNE FOUILLE À NU (SEXE, FESSES, SOUS LA LANGUE ETC..) PAR UN GARDIEN PORTANT DES GANTS.

UN DÉTENU DE LA PRISON DE CHAMP DOLLON SE PLAINT DE SUBIR SYSTÉMATIQUEMENT APRÈS CHAQUE VISITE AU PARLOIR UNE FOUILLE À NU (SEXE, FESSES, SOUS LA LANGUE ETC..) PAR UN GARDIEN PORTANT DES GANTS.

Les parloirs permettent un contact physique avec les visiteurs. Afin de limiter les risques d’introduction d’objets prohibés lors de ces rencontres, tous les détenus sont systématiquement fouillés après la visite. La fouille se fait en deux temps, afin que le détenu ne se trouve pas entièrement dénudé devant le personnel de surveillance. Le Tribunal fédéral a estimé que ces fouilles corporelles complètes étaient justifiées par des considérations générales de nature sécuritaire, et respectent le principe de proportionnalité (ATF 141 I 141 du 7 avril 2015). 

Etude Trümpy, juin 2019 à Lausanne et Echallens, votre partenaire pour toutes questions juridiques